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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
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MAHAN BASILE (SG DE DIGNITE)
« LA DIMINMUTION DU PRIX DU CARBURANT A LA POMPE N’EST JAMAIS ACCOMPAGNEE DE LA DIMINUTION DU COUT DU TRANSPORT »

lundi 03 Mai 2010
 

Secrétaire Général de la centrale “Dignité”, Mahan Gahé Basile a traduit l'état d'esprit et la soufrance des travailleurs au Chef de l'Etat.

Nous voudrions avant tout propos, Monsieur le Président de la République, rendre un vibrant hommage à votre ancien collaborateur, en la personne de Monsieur Hubert OULAYE, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
Sous son impulsion, des avancées significatives ont été obtenues auss bien au niveau des agents de l’Etat qu’au niveau des travailleurs du privé. Nous vous remercions Monsieur le Président, pour la confiance que vous aviez faite pendant longtemps à ce brave combattant de la justice sociale.
(…)
La crainte de toute perte financière ou exclusion de la vie sociale par manque de moyens les tourmente tout le temps, c’est l’époque du travail forcé dans notre pays.
Le travail forcé devrait être associé au passé. Malheureusement après cinquante ans d’indépendance, le travail forcé continue de se manifester sous de nouvelles formes.
Aujourd’hui, les travailleurs se trouvant sous le joug du travail forcé sont privés de leur déclaration à la CNPS. Certains sont sous le régime d’un contrat de travail à terme imprécis, d’autres à durée déterminée mais continue. Pire, Monsieur le Président, nombreux sont ceux  qui travaillent sans bulletin de paie. Nous ne pouvons pas oublier toute cette jeunesse diplômée stagiaire à vie et sans rémunération.
Nus voudrions vous prier, Monsieur le Président, d’intervenir auprès de nos partenaires employeurs, pour mettre fin à tous les actes portant atteinte à la dignité de leurs travailleurs et qui nuisent à leurs moyens d’existence et leurs droits légitimes au travail. C’est étonnant, Monsieur le Président de la Ré publique, notre pays à cinquante (50) ans, nous sommes dans une année de bilan. Tous les Fondamentaux de la société ivoirienne sont au rouge.
Une crise qui a positionné ceux qui veulent être quelqu’un au détriment de ceux qui veulent faire quelque chose. C’est dans ce contexte actuel, plein de doutes et d’insécurités que nous devons nous battre pour chercher les causes profondes d’une telle situation. Les vraies alternatives ne pourront se construire qu’en répondant concrètement et positivement aux attentes de nos camarades.

AU PLAN INTERNATIONAL
Nos saluons les efforts déjà accomplis par l’Etat pour la ratification de trente quatre (34) conventions internationales de l’OIT.
Toutefois, nous restons préoccupés par la non ratification de biens d’autres conventions spécifiques dont la ratification contribuerait à l’instauration du travail décent.
Ces sont ces neuf(9) conventions présentées dans le cahier de doléances. Le non  respect des conventions ratifiées. Les conventions fondamentales ratifiées sont constamment violées par de nombreux employeurs que je me réserve de citer. Mais les cas des camarades MATHOU Thomson, SEIKO Krigbo Paulin et TA Bozon Germain sont les plus édifiants. Les entreprises de ces camarades foulent aux pieds toutes les décisions de notre justice. Comme l’entreprise WARID-CI, défunte société de téléphonie  mobile ou cent soixante quatorze (174) employés attendent toujours le paiement de leurs droits de rupture, pourtant versés dans une banque de la place depuis le 08 avril 2010.

AU PLAN NATIONAL
Nous vous remercions d’avoir favorisé le Forum de Bassam. Cela nous a permis de discuter avec nos employeurs des difficultés du monde du travail.

LE SMIG :
Depuis le 9 septembre 2009, les négociations entre les partenaires sociaux ont abouti à la signature d’un accord portant revalorisation du montant du SMIG à soixante mille francs (60 000) F CFA.
Monsieur le Président, nous saurions gré des dispositions que  vous voudriez bien prendre en vue de la signature de décret portant revalorisation du SMIG.

LE STATUT DES AGENTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
La Confédération DIGNITE  vous remercie pour les efforts en vue de la signature du décret d’application de la loi n°204, portant statut du personnel des collectivités décentralisées.

LES ENSEIGNANTS DES ETABLISSEMENTS CONFESSIONNELS.
Les enseignants de ces établissements éprouvent d’énormes difficultés relatives à la régularité de leurs salaires, et leur déclaration à la CNPS, ainsi qu’à leur profil de carrière. Pour pallier ces difficultés « DIGNITE » demande que les 80% de parts de l’Etat et les 20% de parts de la Direction des écoles confessionnelles catholiques soient gérés par une structure mise en place par l’Etat afin que les travailleurs de ce secteur soient régulièrement payés et leur sécurité sociale assurée.
En outre, il faudra créer pour ces enseignants un profil de carrière. De l’adoption d’un texte portant reclassement des entreprises dans leurs véritables secteurs d’activités. Voici cinquante ans que nous sommes indépendants et constatons que de nombreuses entreprises ne sont classées dans leur vrai secteur d’activité. Cela constitue une insécurité qui nous préoccupe.

LA SITUATION DES TRAVAILLEURS DE LA FILIERE CAFE-CACAO
On a coutume de dire que l’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’Agriculture basée essentiellement sur le cacao et le café. Malheureusement, les agents de cette filière  sont confrontés aux problèmes tels que la précarité de leurs emplois, les conditions de travail difficiles, et l’absence de profil de carrière. Pour pallier cette situation, la Confédération DIGNITE demande à l’Etat de prendre dans le cadre de la réforme de la filière, les dispositions nécessaires à l’effet d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Quant à la société ANADER
Avec l’avènement des PPTE, les agents de cette société ne perçoivent que leur salaire net sans les avantages du passé depuis juin 2008. Leurs couvertures sociales et médicales sont aujourd’hui suspendues. Monsieur le Président, dites seulement un mot au trésor public pour que leur couverture médico-sociale soit rétablie.

LES TRAVAILLEURS DU SECTEUR PUBLIC
Au cours de ces deux dernières années, l’Etat de Côte d’Ivoire a œuvré en grande partie à l’amélioration des traitements de certains corps de métier. Nous encourageons l’Etat à continuer pour tous les corps tels que :

  1. Les enseignants des établissements professionnels agricoles
  2. Les assistants sociaux
  3. Les fonctionnaires admis au concours d’accès à l’emploi d’économes, intendants et économes adjoints
  4. Les techniciens vétérinaires
  5. Et enfin les fonctionnaires et aides-soignants.

DE LA CHERTE DE LA VIE
De nos jours, nous constatons qu’au contraire des droits civils et politiques, les droits socio-économiques de la guerre est encore manifeste. Le pouvoir d’achat de la population s’est considérablement amenuisé. Le déplacement massif des populations vers la zone du sud du pays a entrainé des difficultés de logement et de transport. Les prix des denrées de première nécessité comme le riz, l’huile, le lait et bien d’autres ont pris l’ascenseur. Pour le carburant à la pompe n’est jamais accompagnée de la diminution du coût du transport. Face é cette situation, l’Etat doit s’impliquer dans la fixation des tarifs du transport. L’Etat doit développer une véritable  politique de logements sociaux et revoir à la baisse les coûts des matériaux de construction. Il doit aussi s’impliquer pour que les cautions des maisons soient limitées à deux (02) mois de loyers.

AIDE ET ASSISTANCE AUX ENTREPRISES EN DIFFICULTE
Pour toutes les entreprises de textiles telles que: CIDT, TRITURAF, GONFREVILLE, et les entreprises de bois, Dignité demande qu’un forum de réflexion soit mené en vue d’une reconversion de ces entreprises en d’autres activités.

QUANT A LA SOTRA :
Jusqu’en 2009, deux cent trente (230) des ses  autobus, ont été endommagés lors des manifestations de rue. Si un bus utilise sept (07)  travailleurs, 1610 familles risquent d’être au chômage. Nous demandons donc à l’Etat de mettre un fonds de soutien aux entreprises en difficulté pour éviter le pire.
Pour  la fin de notre intervention, nous ne pouvons as oubliés les  dossiers transmis au service  technique de l’Etat depuis 2007.
Ces sont : Irho Lamé, le collectif des ex-agents de la Société Ivoirienne de poste et d’Epargne, les ex-agents de BIP assistance, les ex-agents du Centre national des œuvres universitaires et enfin les ex-agents de la SIPE.
Monsieur le Président, nous sommes toujours dans l’attente d’une solution
Qui mettra fin définitivement aux souffrances de nos camarades.
Concernant le dossier Irho Lamé, nous attendons le décaissement des fonds depuis 2008.
Monsieur le Président de la République, la Confédération DIGNITE,  vous prie de continuer vos reformes tant dans l’administration que dans le privé.
Ce sont des reformes qui apportent beaucoup de bonheur dans nos familles et j’en sui sûr, les Ivoiriens vous le reconnaîtront.
Bonne fête de travail.
MERCI !

 

Ph. P. Ziahé

 
 
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